Ouranos
Gaïa elle, au contraire adorait ses enfants cyclopes et pensaient qu’il fallait encore plus les chouchouter parce – que le reste de ses enfants était très beaux et pas eux.
Seul problème : Ouranos.
Il ne les supportait pas. Et sous l’effet de colère, il jeta ses enfants cyclopes dans le tartare, un abîme infini et souterrain. Gaïa ne s’en remit que des mois après et eut trois autres enfants. Des hécatonchirs : des monstres à cent bras. Et devinez quoi, Ouranos ne les aimait pas non plus et les jeta eux aussi dans le Tartare. Pour la suite de l’histoire, c’est ici.
En jetant ses enfants dans le Tartare, il s’attira le courroux de sa femme. Gaïa ne lui adressait même plus la parole.
Pendant ce temps, les hécatonchirs et les cyclopes apprirent à se débrouiller : ils avaient développé un sens artistique incroyable. Ils étaient capables de créer des objets à partir de rien. Tout ça pour s’occuper. Vous verrez pourquoi je vous en parle.
Gaïa, ne supportant plus son mari, décréta qu’il fallait qu’un de ses fils le détrône. Et elle alla donc parler à ses fils. Sauf qu’aucun de ses fils ne voulait l’aider à détrôner leur père. Tous, sauf un, Cronos, le dernier né de la famille. J’imagine, que c’était sa façon à lui de se démarquer des autres. Pendant quelque mois, Gaïa l’entraîna jusqu’à ce qu’elle juge qu’il soit prêt.
Mon fils, une fois que tu auras détrôné ton père, on te préparera une fête grandiose et on te trouvera une femme, disait sa mère. Cronos sourit, ils allaient préparer une fête en son honneur ! Et puis, il rêvait de quelqu’un qui le comprenne, alors oui, ce ne serait pas déplaisant d’avoir une femme.
Bien, je pense que je vais prendre un croissant à la boulangerie au bout du quartier. Bon les gars en attendant, étudiez déjà ce passage.