Livre 1
Rhéa
Après avoir épousé Cronos, Rhéa tomba une première fois enceinte. Enceinte de la future Hestia.
Après la naissance de leur fille, Rhéa courut voir Cronos pour leur présenter leur fille (chez les dieux le mari est trop occupé pour venir à l’accouchement). Cronos regarda la petite, un bébé tout mignon. Il était réellement content. Puis, il se souvint des paroles de son père. Et d’un coup, il redonna le bébé à sa femme. La petite Hestia représentait maintenant une menace pour lui.
Deux jours plus tard, Cronos alla voir sa fille, il avait réfléchit et en avait conclut qu’il aimerait sa fille coûte que coûte. Elle était si mignonne. Quand il entra dans la chambre du bébé. Il sourit au bébé, lui fit des chatouilles et lui donna le biberon puis s’aperçut qu’elle n’était pas comme les autres dieux. Elle était plus évoluée. Beaucoup plus. Cronos se dit, à ce moment là, qu’elle était une vraie menace. Il devait se débarrasser d’elle sans trop lui faire de mal. Et je vous le rappelle on ne peut pas tuer un dieu. Vous allez devoir me copier ça noir sur blanc.
« Je pourrais l’expulser dans la galaxie ? »
« Non ».
« L’enfermer ? »
« Non, elle pourrait se libérer ».
« L’avaler ? »
« Mais oui, bien sûr »
Le lendemain matin, Cronos rejoignit sa femme et sa fille dans leur jardin.
« Regarde, une autruche ».
« Où ça ? » demanda Rhéa, tournant la tête. Et il avala Hestia.
« Mais enfin chéri, notre fille ». Rhéa partit en pleurant. Avaler un bébé aurait du tuer Cronos mais il est immortel, ou alors cela aurait dû tuer Hestia, mais Cronos agrandit son estomac pour y accueillir la petite. Parce – que TOUT est possible avec les dieux. !
Mouais, Cronos a fait pire qu’Ouranos. Lui il avait jeté ses enfants dans le tartare mais Cronos lui les avait avalés.
Plus tard, Rhéa tomba à nouveau enceinte. Enceinte de Déméter. Vous l’avez compris, les ennuis ne faisaient que commencer pour Cronos.
Donc, Déméter fait son entrée. Et Cronos l’avala. Elle atterrit face à Hestia.
Mais Cronos en bon père avala aussi un UNO pour occuper les filles.
Et trois – mille parties de cartes plus tard, Rhéa mit au monde Héra.
Et celle – ci visita l’estomac de Cronos et découvrit le plaisir de jouer à UNO.
Rhéa u un nouvel enfant, le premier garçon de la famille, Hadès. Elle le montra à Cronos et celui – ci l’avala tout rond. Rhéa elle, partit en courant pleurer dans ses appartements. Pour leur premier fils, Cronos avala un trivial poursuite « famille ».
Rhéa tomba quelques mois plus tard de nouveau enceinte, enceinte de Poséidon. Et le bébé visita lui aussi l’estomac de son père. Et Rhéa pleura encore une fois. Gaïa avait beaucoup de caractère, c’est pour ça qu’elle s’est débarrassée de son mari. Rhéa, elle, était douce, délicate. Elle ne pouvait pas faire comme sa mère.
Quand elle sut qu’elle était de nouveau enceinte, elle se dit qu’elle devait faire quelque chose pour protéger l’enfant. Elle allait remplacer le bébé par une pierre.
Elle prit la pierre, l’emballa dans un lange. Puis elle alla le montrer à Cronos. Celui avait le réflexe d’avaler ses enfants directement sans les regarder. C’est surement que face à un bébé tout mignon on se sent mal de le manger. Puis il devait avoir l’habitude avec ses cinq autres enfants. Et il avala la pierre.
Après ça, Rhéa apporta le petit Zeus à une chèvre nommé Amalthé. Rhéa avait confié Zeus à cette chèvre car son lait était magique et donc spécialisé pour Zeus. Zeus ne pleurait pas beaucoup mais était un enfant très énergique. Il se mettait peu en colère mais quand il se mettait en colère, ça déménageait et pas qu’un peu. Une version dit qu’un jour, Zeus était méga en colère, Amalthé lui donnait des coups de coudes pour le calmer, et Zeus, sous l’effet de la colère arracha la corne de la chèvre. Amalthé n’avait pas mal, seulement triste d’avoir perdu sa corne gauche. La corne se remplit de nourriture et devient la corne d’abondance. Vous imaginez la nourriture et elle arrive dans la corne !
Selon d’autres versions, Amalthé garda sa corne mais Héraclès (gloire d’Héra en français) lors de son combat contre le dieu d’un fleuve arracha la corne du dieu (Acheloüs) et elle se transforma en corne d’abondance.
Enfin bref, j’ai un plat sur le four…
Ouranos
Gaïa elle, au contraire adorait ses enfants cyclopes et pensaient qu’il fallait encore plus les chouchouter parce – que le reste de ses enfants était très beaux et pas eux.
Seul problème : Ouranos.
Il ne les supportait pas. Et sous l’effet de colère, il jeta ses enfants cyclopes dans le tartare, un abîme infini et souterrain. Gaïa ne s’en remit que des mois après et eut trois autres enfants. Des hécatonchirs : des monstres à cent bras. Et devinez quoi, Ouranos ne les aimait pas non plus et les jeta eux aussi dans le Tartare. Pour la suite de l’histoire, c’est ici.
En jetant ses enfants dans le Tartare, il s’attira le courroux de sa femme. Gaïa ne lui adressait même plus la parole.
Pendant ce temps, les hécatonchirs et les cyclopes apprirent à se débrouiller : ils avaient développé un sens artistique incroyable. Ils étaient capables de créer des objets à partir de rien. Tout ça pour s’occuper. Vous verrez pourquoi je vous en parle.
Gaïa, ne supportant plus son mari, décréta qu’il fallait qu’un de ses fils le détrône. Et elle alla donc parler à ses fils. Sauf qu’aucun de ses fils ne voulait l’aider à détrôner leur père. Tous, sauf un, Cronos, le dernier né de la famille. J’imagine, que c’était sa façon à lui de se démarquer des autres. Pendant quelque mois, Gaïa l’entraîna jusqu’à ce qu’elle juge qu’il soit prêt.
Mon fils, une fois que tu auras détrôné ton père, on te préparera une fête grandiose et on te trouvera une femme, disait sa mère. Cronos sourit, ils allaient préparer une fête en son honneur ! Et puis, il rêvait de quelqu’un qui le comprenne, alors oui, ce ne serait pas déplaisant d’avoir une femme.
Bien, je pense que je vais prendre un croissant à la boulangerie au bout du quartier. Bon les gars en attendant, étudiez déjà ce passage.
Gaïa
Au tout début, il n’y avait rien. Enfin, rien, c’est beaucoup dire. Il y avait quand – même un dieu, Chaos, le dieu du chaos et du néant. Celui – ci dû se sentir seul car il créa une panoplie de dieux, dont Gaïa. Il créa aussi Nyx (déesse de la nuit) et l’Erèbe (dieu du monde souterrain).
Nyx et Erèbe se marièrent (les dieux peuvent se marier entre frères et sœurs : ils n’ont pas vraiment d’ADN) et eurent un premier enfant, Héméra (déesse du jour). Sa mère et elle ne s’entendaient pas du tout, comme le jour et la nuit. Elle eut aussi Aether, Epiphron, Eléos et le plus célèbre : Charon, le passeur (celui qui a une barque au Styx).
Gaïa, c’était la déesse de notre planète, la Terre. On la dessine avec notre planète en guise de ventre. Pour les grecs, on vit donc sur le ventre de Gaïa.
Comme Gaïa était la déesse de la Terre, elle pouvait prendre une forme humaine et courir sur Terre, elle – même (ne venez pas me demander comment c’est possible). Elle était heureuse.
Pourtant, un jour, elle vint à s’ennuyer. Et le lendemain aussi, et encore les deux autres jours suivants et puis tout le mois. Elle se sentait seule. Et ce sentiment s’agrandissait de jour en jour.
Autant vous y faire, avec les dieux TOUT est possible. Donc Gaïa se dit « bah, puisque tout est possible avec les dieux, je vais me créer un mari ».
Désolée les gars mais étudiez d’abord ça et puis on verra OK ? Bon moi j’vais me coucher.
Bon, récapitulons, Gaïa s’est donc créé un mari.
Maintenant, je vais vous expliquer le programme : Je vais vous dire ce que Gaïa pensait puis, ce que pensait son mari. Allez, assez perdu de temps, commençons !
Gaïa vit apparaître son mari, OURANOS, dieu du ciel avant Zeus. Et pour info, l’antiquité est très très différente de maintenant. On se marie pas après deux mille rendez -vous, non : après le premier regard on se marie. Et c’est aussi facile pour les divorces. Donc, ils se marièrent et eurent plein d’enfants. Fini !
Vous pensez que ça pourrait finir comme ça ? Pas du tout.
Gaïa eut six filles et six garçons. Pendant quelques temps, tout ce petit monde vécut heureux. Du moins, pendant quelques siècles. Tout commença quand Gaïa accoucha de triplés : des triplés cyclopes. Sauf qu’Ouranos n’approuvait pas, mais alors pas du tout, cette naissance. Il ne supportait pas ses enfants monstrueux car les cyclopes n’avaient qu’un seul œil unique au milieu du front.
Prologue
Moi, prof d’histoire, enfin, le petit stagiaire de vingt ans. Je dois enseigner la mythologie grecque à des ados qui se moquent pas mal de tout ça.
Comment faire pour leur donner le goût d’apprendre ?
Les faire regarder un secret d’histoire ? Non.
Leur faire lire un livre sur le sujet ? Peut – être.
Le seul problème : ce n’est pas moi qui leur apprend tout ça. Tiens, et si j’écrivais un livre. Mais oui, bien sûr, je vais écrire mon livre. Bref, je dois leur apprendre la mythologie grecque, plus précisément les Olympiens, les dieux grecs les plus importants. Oui, Je vais donc faire un livre là – dessus.
Je vais d’abord commander une pizza et puis je m’y mets.
Je pense qu’il vaut mieux commencer par le commencement : Gaïa.
Et j’allais oublier : il y a parfois plusieurs versions d’une même histoire. Alors, merci mais pas de commentaires.